Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pale White Light.

2 novembre 2007

Re- direction

Publicité
Publicité
31 octobre 2007

Good Golly Miss Molly

PHOT0181


Ah! Cherbourg. Son calme et ses rues désertes dès que la nuit commence à amorçer sa chute.
Mais pas de problème, j'ai tout le temps de fêter tout et n'importe quoi à Paris n'importe quand dans l'année. De plus, le ciel est agréablement gris et le temps normalement pluvieux, ce que j'attendais avec impatience. Un automne pourri, c'est légitime et très agréable je trouve.
Bon, on se croirait tellement dans une émission naze du dimanche après-midi.
Je vais vous raconter mon week-end, plutôt. Il fut assez intense, car comme chacun le sait, j'ai la poisse. Enfin, vendredi ça commençait plutôt bien, je n'avais que trois quarts d'heure de retard pour prendre mon train, et j'avais oublié de composter mon ticket (mais par chance je n'ai pas été contrôlée, donc ledit ticket est complètement réutilisable.) Bref, j'arrive à l'heure pas dite à Fontainebleau, et après diverses pizzas & péripéties on finit tous au canal avec Morgane et sa classe de prépa BPCST1 et 2. Soirée au cours de laquelle j'ai rencontré Géronimo et Lionel Richie, ainsi que quatre pauvres techtonik killers qui voulaient nous forcer à demander des autographes (je trouve que la techtonik est déjà assez ridicule en soi pour ne pas chercher à garder une trace de cette rencontre). Bref, on a bien rigolé et ensuite on est rentrées dormir car mes yeux se fermaient tous seuls (n.b: pas eu de grasse mat' depuis deux semaines, et 6h de sommeil maximum par nuit). Le lendemain, je suis allée à F1 récupérer mon diplôme du bac et ma pochette d'art facultatif. J'en ai profité pour faire un tour de ci de là, arpentant les couloirs et les trucs nouveaux. J'ai vu Tildma et mangé chez Ahssène, ensuite j'ai couru sauter dans le train de 13h39. Arrivée chez ouam (après avoir emmerdé le monde du métropolitain avec ma pochette et les toiles qui en sortaient) j'ai découvert antoine, hannah, marcadet, je ne sais qui, florent et maëlle vautrés dans le salon. J'ai attendu ma soeur fauchée pour lui donner de quoi acheter un billet de train, et les retraits ne marchant plus nous nous sommes vues obligées d'aller jusqu'à St Lazare. Ensuite j'ai couru acheter un cadeau à Tildma aux Halles, je suis rentrée prendre une douche et me changer et j'ai décidé de prendre le RER de 21h.
L'idée du siècle, en fait.
Le RER! Une invention formidable qui vise à desservir les villes de banlieue, mais pas dans leur totalité. J'ai pris le D en direction de Malesherbes, et arrivée à Corbeil Essonne, ben plus rien, le train s'arrête et tout le monde descend. Je commence à ressentir un vague sentiment de frayeur et je descends sur le quai de cette ville inconnue et pas vraiment accueillante. J'appelle Tildma, j'explique ma situation, elle me dit qu'elle va voir ce qu'elle peut faire. Et je me retrouve seule dans la gare. Enfin, seule, j'aurais préféré, vraiment. Mais un type assez baraqué et au regard pervers me gratifie d'un bonsoir auquel je ne réponds pas car je me casse, je descends les escaliers, j'essaie de lire les panneaux et je panique vraiment. A 22h13, en banlieue, rares sont les trains. Je téléphone à ma soeur, je marche au hasard et j'entends du bruit. Je constate non sans horreur que le type de tout à l'heure me suit. Il me suit! Et toujours pas un demeuré pour me montrer que je ne suis pas seule! Je réfléchis en vitesse, j'ai oublié mon énorme cutter chez moi, et la seule arme en ma possession est une pince à épiler, ça peut le piquer un peu si je lui enlève les poils de nez, ça s'arrête là.
Moi: "Je crois qu'un type me suit"
Ma soeur: "oh mon dieu"

Bon, après m'être cassée en courant je trouve l'entrée de la gare, et miracle! y'a des gens!
Des gens normaux!!!
J'attends le père de Tildma. Au bout d'une demi-heure, une voiture noire arrive, je me penche pour voir qui c'est, et c'est pas son père mais un type d'une quarantaine d'années qui a dû vouloir ressembler à un maffieux. Il ouvre la fenêtre, fume une clope et me surveille du coin de l'oeil. Si, il me surveille. Et puis il finit par se garer. Moi je rentre dans le hall d'entrée, je me tourne les pouces, passe des coups de fil, etc. Le type sort de sa voiture, il écrase sa clope, et se dirige tranquillement vers le hall, d'un pas affreusement lent et assuré. Et puis, il arrive dans le hall, se dirige vers moi, il se penche et LA
Tildma m'appelle: "mon père est arrivé"
Je gicle d'un seul coup de mon fauteuil et je me tire en bousculant l'autre grossier personnage.
J'ai jamais été aussi heureuse d'être avec le parent d'une copine.

Je-ferai-plus-jamais-ça
De toute façon quoi que je fasse, il arrive quelque chose.
Comme m'a dit mon frère: "Toi même si tu gagnais quelques chose, tu tomberais du podium".

Bonnes vacances à vous aussi.

25 octobre 2007

But you work in a shirt with your name tag on it.

mirror

Ohlala mais ohlala de lala, quoi.

Bon, j'me suis pas levée ce matin, j'ai dormi jusqu'à onze heures et demie. Ca m'apprendra à faire la fête tous les soirs du week-end. A propos de fête, la mienne était cool, alice était pétée et a parlé d'elle toute la soirée et nico dansait avec un verre de vin rouge plein à ras bord au-dessus de la moquette (!!!!! C'est pas pour rien qu'on me nomme Molly Moquette) mais j'ai géré et j'ai vidé un Febreze à deux heures du mat' dans l'appart' entier, pour retourner au supermarché le lendemain dévaliser le stock de désodorisants pour textiles, aller au lavomatic, bref faire disparaître toute trace éventuelle d'odeur de cigarette. C'est fou ce que ça imprègne vite, et Herr Luxembourg a pris le soin de coller sur chaque porte une vignette agressive anti-tabac. Donc, j'ai flippé, mais en fait c'est cool. Le mieux c'est quand même d'être celle qui se fait inviter. Donc, si on additionne cette soirée de folie (the folie of the night) à celle de Cécile vendredi soir (censée être sobre) ça fait beaucoup,  et ça recommence dès demain soir avec Morgane, et samedi soir chez Mathouch. Après je rentre chez ouam pour de vrai, travailler beaucoup et me reposer autant.

La classe devient un véritable nid de microbes, alors l'après-midi en classe entière dans une salle fermée avec les chauffages à fond pour cause de modèle de nu nous a vraiment tous tués. Et les mise à niveau C, ces raclures! ont soudoyé les profs de style-textile pour qu'on ait cours demain matin à la place de l'autre groupe. Sans prendre en compte le fait que la moitié des gens aient pris des billets pour les quatre coins de la France où ils crèchent. Donc demain matin, cours obligé, effet grève ratpesque (c'est-à-dire que quasiment personne sera là). Relou.

J'ai vidé mon tube de vitamine C. C'est vraiment dégueulasse.

J'ai eu la meilleure note en autoportait, en expression plastique, ouais je suis fière.

J'ai des bottes Bensimon trop magnifiques que le froid ambiant a rendu indispensables. Genre, des Bensimon normales, mais en bottes, et grises foncé. Je pourrai refaire ma vie avec tellement je les kiffe. Et j'ai des bleus partout à cause du métro qui a aussi filé mes collants roses. En résumé, les dégâts parisiens sont visibles, puisque j'ai de l'acrylique blanche sur ma robe noire (bien sûr), du chewing gum sur mes collants orange, et je sais pas quoi sur mes collants bleus (on dirait du sang).

Bon, je file comme le vent, dormir enfin!

P.S: je m'entraîne à la techtonik avec Vineké. Je vais devenir célèbre je crois bien, j'me suis fait congratuler dans le métro, et sur les Champs, par des techtonikeurs. Quelle tendance de merde.

Photo: Marti Guixé

16 octobre 2007

Ta mère le hibou!

J'suis fatiguée, paraît que samedi on a perdu, baaaa allez on s'en fout. J'ai une semaine chargée là. J'ai des tas de trucs à faire. Je crois que je vais venir à Fontainebleau faire des photos pour le cours de style textile avec mon binôme Maxime, genre dans la forêt profonde et devant le château, et à l'intérieur pourquoi pas? Je pourrais le faire à Versailles (château) et St Germain (forêt) mais c'est so cliché, genre genre. Tiens et pourquoi pas au zoo de Vincennes? Je me donne des idées.

Bon, mis à part mes excursions j'ai rien à dire, j'ai traîné chez ma soeur tout en remarquant non sans jalousie qu'elle a une salle de bains assez grande quand même. Et puis je vais faire une teuf à la zon-mai, à paris. Si j'en ai pas encore fait, c'est parce que premièrement le proprio demeuré a mis de la moquette partout (sympa quand on crèche à paris, la ville la plus polluée de france et de navarre, et aussi plutôt crade) d'où souci si un verre de rouge décide de se faire la malle par terre, et ensuite les détecteurs de fumée (des fois que la moquette brûle) et faut savoir que tout le monde fume. Donc il va vraiment falloir les neutraliser. Oui, même la moquette. Au pire je passe une journée entière à la nettoyer.

Autrement, j'ai le vague sentiment qu'on est partis pour faire la fête chaque samedi. Ca explique les valises sous les yeux et les ronflements dès qu'on arrive à avoir une chaise au lieu d'un tabouret. Ca explique pourquoi Sarah m'est tombée dessus y'a quelques jours. Et les fortunes dépensées en cafés dégueulasses. Le succès incontesté de Starbucks pendant les pauses. Le travail en retard et la pression. On est jeunes en fait.

Je vais dormir.

Vidéo: Je devrais la détester pour cette reprise d'une de mes chansons préférée, mais franchement, je peux pas. Lily Allen, Oh my God, et vous remarquerez les Kaiser vers le milieu, je trouve le chanteur ren-ver-sant et je sais pas du tout pourquoi.

PS: on a enlevé les piles des détecteurs avec maëlle, mais les détecteurs aussi du coup. On arrive plus à les remettre.

Et SAMEDI C'EST LA TEUF CHEZ MOI! wooo trop cool.

9 octobre 2007

Polly said...

Si j'étais sérieuse et franche, je dirais que je suis en période de transition. Comme je déteste l'être, je dirais que j'ai la vague impression de changer enfin. Je trouve ça cool Paris. Ca nous rend meilleurs. C'est sans doute le dioxyde de carbone. Et je dis pas ça seulement pour rassurer les increvables Verts. Bon, sinon, ma soeur chérie a la mononucléose, j'ai donc l'interdiction formelle de rentrer à Cherbourg, et un week-end de quatre jours qui se pointe à ma porte. J'ai l'intention de bosser un peu et de sortir beaucoup. Genre dans le Marais où pas un hétéro ne songe à aller faire un tour. Mais bordel, qu'ils y aillent! C'est pas seulement le quartier homo, c'est aussi le quartier hype. (disait la fille qui se sentait seule). Je vais peut-être faire une annonce générale de sortie imminente à ma classe, ça doublera mes chances d'être en meute pendant les soirées du vendredi au dimanche. Bon, sinon rien de spé, je vais vous laisser. Je dormirai demain en Art Techniques et Civilisations. Je pense que ce cours est dédié à ce genre d'activités. Parenthèse, la prof a fait l'ENS Cachan, ce qui me conforte dans l'idée que c'est vraiment pas une école pour moi. Aujourd'hui, en ATC, on a regardé un film génial, à savoir Qui êtes vous, Polly Maggoo? Il m'a fait beaucoup rire. Et les images sont incroyables. Les personnages aussi. Je vous en file un extrait.

  Allez les gens, kisses peace flex et hoola-hoop.

P.S: Honte du jour: un mec me dans la rue m'interpelle ("eh madame, madame!") et je passe sans le regarder (marre), et puis il me tape sur l'épaule et je me retourne un peu exaspérée, et il me fait: "madame, c'est tombé de votre poche" en me refilant mon paquet de clopes. Je me suis sentie naze comme un vieux bout de fromgi abandonné au fond d'un frigo. Un de ces quatre, je me ferai pardonner.

Publicité
Publicité
7 octobre 2007

Nuit Blanche.

photos_nuit_blanche_086

Moi + Léa + Maxime

photos_nuit_blanche_090

Léa se sent seule

photos_nuit_blanche_079

Cécile s'entraîne pour les J.O.

photos_nuit_blanche_033

Expo des Tuileries

photos_nuit_blanche_056___Copie

Qu'est-ce qu'on est canons.

photos_nuit_blanche_069

Margaux et Moi.

MAIS AUSSI: Techtonik avec Morgane dans le métro. Compliments des techtonikeurs. Proposition Vodka. Rencontre du Voisin D'En Face. Blagues aux Petit Palais. Jess et Salomé aux Tuileries. Michel Gondry à Châtelet. Dernier métro raté. Dehors jusqu'à 5h30. Paraît que les Bleus ont gagné. On s'en fout. Nico l'aristo ivre. Photo avec des anglais. Un gars finit dans la fontaine. Démo de Techtonik par nos deux nouveaux potes. On fait du stop, on soudoie les cyclistes. Pas de place dans un panier de vélib' pour sept.

Ca claque sa life.

4 octobre 2007

Pale White Night

photos__t__184

Je vous avais prévenus. Je suis crevée comme un chat qui n'aurait pas fait ses 14 heures quotidiennes. J'ai mis quatre plombes à décoller ce matin. A décoller mes yeux, en fait. Et j'ai un Everest de taf mais je fais durer le plaisir (traduction: je retarde le moment fatal où je dois ouvrir mon agenda).

Bon, assez discuté de rien. Samedi c'est la Nuit Blanche mes chéris! Ce qui signifie méga teuf, chez Anthony qui a décidé d'inviter beaucoup de gens pour pouvoir les trier sur le volet après la soirée. Citation: "Tu te dis que je suis un salaud, en fait je suis M. Connard." Autre festivité: la Fashion Week pour laquelle nous n'avons pas reçu d'invitation, ce qui n'a rien d'étonnant mais nous fait tout de même souffrir. C'est pourquoi nous décidâmes de tout tenter pour se faire inviter en janvier. (Je vais personnellement utiliser mon option stage chez Castelbajac).

Bref, c'est l'éclate. Je vais bosser. Ciao bambini.

Photo: Montmartre

2 octobre 2007

You kids are hype.

photos__t__067

Ouais! Je vous aurais bien lâché les pompes pour deux semaines supplémentaires, mais vous êtes faits comme des rats, j'ai internet et un ordi portable maintenant. Vous vous disiez "peinard bernard" en regardant le rugby à la télé mais maintenant je suis là. Et vous allez me lire. Je vous le garantis. D'ailleurs vous le faites déjà, si je ne m'abuse. Bon, figurez-vous que (ça commence bien) je voulais aller au Père Lachaise faire des photos mais j'ai une flemme assez intense de prendre le métro. Donc je suis là chez ouam à mater des trucs nazes à la télé en dessinant mes ballerines (faut croire que la prof d'études de cas ne rêve pas de ses pompes, elle, elle dort sur ses deux oreilles du sommeil du juste qui a collé un devoir de ballerines pourries à cette pauvre de moi). Ce matin, le cours portait sur -euh laissez-moi réfélchir- ah oui! LES CARRES DE COULEUR! On avance doucement puisque les carrés ne sont plus parfaitement carrés mais légèrement rectangles. La prof d'expression plastique du mardi nous les brise à tous mais la semaine prochaine on fait du croquis de nu. Ce qui est cool. Voilà, c'est la nouvelle du jour, ça fait plaisir (comme dirait le gamin de la pub kinder à la télé qui me fait hurler de rire à chaque fois qu'il fait un jeu de mots lamentable en ajoutant "ça m'a fait plaisir"). Bon, c'est vrai, j'erre un peu sans but, je ne peux rien vous cacher, mais mon but ultime serait de terminer mon taf pour la semaine. En attendant la semaine prochaine. Et aussi ranger l'appart', parce que il paraît que les proprios se pointent demain (sans nous prévenir) d'après la femme de ménage que Maëlle a accueillie samedi au réveil (n'était pas au courant non plus). Haha! Que de surprises. Moi pas aimer visites à l'improviste, parce que moi imaginer ma tête si j'avais ouvert à Mister Ambassadeur en pyj avec l'appart bordélique. Il nous aurait kiffé à donf, ma coloc et moi. Enfin ceci dit, il est pas censé débarquer sans prévenir, on a des portables quand même, avec des technologies de pointe telles que les sms, même mes parents savent en envoyer, genre. Genre genre. Alors on pionce si on veut et on bordélise si telle est l'humeur du moment. Et c'est l'humeur du moment.

Bon, sinon j'espère que vous kiffez la life, à donf surtout. Je vous laisse, c'est l'heure du goûter. Ca me fait plaisir.

Image: trouvée dans Vogue Enfant, supplément inutile de Vogue, vous reconnaissez tous? Ouais, Doherty et Barat, cure de jouvence. Ils sont à un chapelet de la pochette des libertines, ces gamins. Hahaha!

29 septembre 2007

Dominos Summer

BILD0059


Ines, la meuf qui fait des carrés de couleur huit heures par semaine, elle est là et elle vous annonce que woa, elle est trop crevée.
Et aussi qu'elle a décidé de changer d'orientation (et ça c'est le truc le plus oufissime de la semaine) et de genre zapper sa prépa ENS pour faire les arts déco, ou bien un BTS à Olivier de Serres. Il se trouve qu'on sort prof de l'ENS Cachan, et que prof, ouais mais nan nan merci. Donc je me prépare mentalement au concours de malade qui m'attend au tournant de 2008.
Et c'est dingue comme la population de cinglés parisiens croît sans cesse. Hier encore je me suis fait tenir la jambe pendant dix bonnes minutes par le demeuré du guichet SNCF qui me faisait la conversation et m'a appelée par mon prénom (!) pour me filer deux bêtes billets pour cherbourg. Ah oui, et j'ai défoncé un type dans le métro à coups de carton à dessin. Sérieusement. C'était un malade, il me bloquait le passage dans un couloir désert. Désormais, je me trimballe avec un énorme cutter dans mon sac, en attendant que ma soeur se procure deux bombes lacrymo pour nous.
Ah oui, parce que y'a aussi eu l'épisode de la bombe lacrymo!
Vendredi dernier, après avoir passé ma journée libre à courir dans tous les sens possibles au Bon Marché et au Conran Shop pour mes devoirs de style-textile, j'ai décidé de me joindre à Samia, Jean, Boris, Tiriwurst & co histoire de faire des photos des fresques de Cha et Melvin au concert punk donné le soir au Glaz'art. (Porte de la Villette, direction la Courneuve, à 21h30. Je prends fréquemment des risques insensés pour rien). Donc j'arrive, on discute un peu sur une voir ferrée désaffectée, et puis on décide de descendre pour prendre des photos. Disons qu'on surplombait l'endroit du concert. On arrive en bas, deux mecs "SQUAD SECURITE" baraqués nous fouillent, des fois qu'on serait des terroristes au feutre Posca susceptibles de ruiner une fresque ou deux; et ils laissent Géro à l'entrée, sous prétexte qu'il les a insultés (le mec de la sécurité a voulu que Géro vide soin énorme sac de rando rempli de zines pour voir ce que c'était que ce truc là, en-dessous, et Géro a sorti un truc du style "c'est abusé"). Bref, pour ce crime impardonnable, il est condamné à regarder la fête de dehors. Le Glaz'art semble engager n'importe qui en matière de vigiles. Géro ne se démonte pas, il repasse par la voie ferrée et trouve une entrée derrière. Seulement, les vigiles font des rondes, un des deux le chope et le fout dehors.
Nous, indignés (car nous l'étions) protestons avec véhémence contre cette assiduité dirigée vers le camarade Gé, genre foutre un keupon dehors comme si on était au Queen ou au Baron, ce qui au vu de l'endroit est parfaitement risible. Ma soeur commet l'erreur de sortir un truc du style "Si ja'vais su, je serais pas venue", ce qui met en colère le gros vigile qui l'attrape par le bras et commence à la secouer. Il provoque notre colère à nous, on se bat un peu (surtout Jean) et on sort tous en masse, coléreux que nous sommes.  Des mecs s'expliquent avec le petit gros SQUAD SECURITE un peu trop nerveux, qui s'énerve encore plus, sort une bombe lacrymo et provoque la panique. Une bataille générale s'ensuit, la bombe lacrymo éclate, un chien muselé perd sa muselière, et ça se bat allègrement sur le bitume, puis les mecs de la sécurité battent en retraite.
Un mec s'est pris la quasi-totalité de la bombe dans le visage, c'est arnaud et il peut plus ouvrir les yeux.
Enfin bref, en résumé on a passé un vendredi soir un peu mouvementé, et d'ailleurs tous mes soirs deviennent mouvementés, vu que je risque ma vie aux portes de Paris très souvent pour faire des photos, et que ces portes craignent, pour être honnête. Je vais tenter d'être un brin plus prudente, peut-être.

Ah! j'ai reçu mon ordi portable. Internet déconne mais j'ai l'appareil. Je vais régler ça avec Maouelle entre deux aplats. Kisses.

(et en écoute: Norman Bambi - Dominos Summer, d'où le titre! Trop golri. A télécharger, même si c'est illégal et quasiment introuvable. La chanson est même pas dispo sur le maïspaïce du gars. Mais je la recommande plus que vivement. Un indice: Nissan Note. En écoute sur ma page myspace!)

15 septembre 2007

"Girls don't fight."


Wesh tout le monde.
Comment je vais présenter ça? Heu, c'est cool. Ouais, Duperré et le Marais ça claque sa life en matière de sympathie. J'adore ma classe. J'adore mes profs. (Ca craint de le dire mais c'est vrai). J'adore Duperré et tous ses cours. Genre style-textile, genre design d'espace, genre expression plastique et même art techniques et civilisations. Je kiffe Paris. Le Starbucks dans ma rue. Beaubourg à 500 mètres. Les musées entre potes après les cours. Le parc. Les clopes slovaques. Les heures passées à tenter de recréer des couleurs. A dessiner mes pompes. A parler de Paco Rabanne, Thierry Mugler et de stylisme en cours d'Histoire de l'art. Je kiffe ma vie actuelle. Je kiffe ma colocataire. (Enfin, je la kiffe au sens platonique.) Je kiffe mon appart et mon proprio londonien qui s'est cassé avec nos identifiants de connexion. Ouais, j'en veux plus à personne, parce que je m'en bats parce que je suis trop contente. Aaaah! Qui aurait cru que tout pouvait être à ce point formidable et parfait? Même si je me tue à courir partout chaque jour, à porter quinze tonnes d'acrylique, d'encres, de capparol et de pigments dans le métro, à oublier d'acheter du lait tous les trois jours, et à taffer jusqu'à 18h30, je peux honnêtement dire que j'ai jamais été aussi contente. Et même je peux vous l'avouer, j'ai un vrai week-end de quatre jours toutes les deux semaines. Et mine de rien, vivre à Paris, ça donne tellement confiance en soi: on s'en fout d'emmerder le monde avec des feuilles grand aigle dans le métro, on s'en fout d'avoir l'air bleu-violet en sortant d'expression plastique, on s'en fout de faire les poubelles et de soudoyer le secours catholique pour faire de la récup', et personnellement je m'en fous du regard de mon voisin dans le train quand j'ai posé ma ballerine sur la tablette pour la dessiner. Le seul truc qui me dérange, c'est les tarés dans la rue ou dans les couloirs de métro, dans les trains, les RER, bref partout, qui me parlent, qui me collent (le fameux "oooh je tombe sur la demoiselle en jupe"), comme ce mec avant-hier: "Excusez-moi mademoiselle, je peux te parler?", ce à quoi j'ai naturellement rétorqué "Bah non laisse-moi tranquille". On se fait même emmerder par des vioques. A mort les vioques! Autrement, j'ai vu l'expo de Julio Gonzalez deux fois, et j'aime toujours pas, et j'ai trouvé encore pire que moi au rayon distraction, genre Charles-le-mec-qui-fait-opposition-quand-sa-carte-de-crédit-est-dans-sa-poche.

La mise à niveau A, c'est le kif quoi.


P.S: obligée de rédiger cette note de Cherbourg. La Fnac a pas encore reçu mon ordi portable. Mais ça ne saurait tarder, bientôt j'inonderai ce blog de trucs inutiles, rassurez-vous.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Pale White Light.
Publicité
Publicité